Petits gâteaux (cubcakes) double chocolat pour la plage d’Oka

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Recette des cubcakes double chocolat:
225g de farine (1 tasse et demi)
3 oeufs
110g de margarine (demi tasse)
265g de sucre (1 tasse et tiers)
250 ml de lait
100 g de pépites de chocolat (demi tasse)
1 pincée de sel
45 ml de poudre de cacao non sucrée (3 c. soupe)
5 ml de bicabornade de soude (1 c. thé)
5 ml de levure chimique (1 c thé – poudre à pâte)

– Préchauffer le four à 180 celcius ou 350 F
– Mélanger avec un batteur les oeufs, la margarine et le sucre au moins 2 minutes dans un bol
– Dans un autre bol, mélanger la farine, le sel, le cacao en poudre, la levure chimique et le bicabornate de soude
– Mélanger le contenu des deux bols avec le lait aussi
– Y ajouter les pépites de chocolat
– Donne environ 12 petits gâteaux (remplir de mélange au trois quarts)
– Faire cuire 15 minutes ou jusqu’à ce que le cure dent reste propre
– Laisser refroidir – c’est le temps de faire le glaçage !

250g de sucre de glaçage tamisé (2 tasses et quart)
170 g de beurre ramolli (trois quart de tasse)
15 ml de crème 35% (1 c soupe)
2 ml d’extrait de vanille (demi c thé) ou les graines d’une gousse de vanille fraîche

– Battre le beurre en crème
– Ajouter le sucre à glaçage et la crème 35%
– En bien mélangeant, ajouter la vanille

On peut utiliser une poche à douille pour le glaçage ou simplement les doigts ou une cuillière… pour le simple plaisir de se beurrer de glaçage !

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On a profité d’une visite au Parc national d’Oka de la SÉPAQ – qui offre une plage exceptionnelle à proximité de Montréal. Une astuce – arrivez tôt (genre 10h AM) pour éviter de trop attendre à l’entrée du parc.

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Nous sommes restés un peu interdits quand nous avons vu cette affiche…
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Mais, suivant cette autre affiche, on a vu bien plus que des canards !

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Abonnements 2012

Il existe plusieurs revues excellentes au Québec sur la nature. On vient de s’abonner à Nature Sauvage tout en renouvelant notre abonnement à Quatre Temps (l’excellente revue des Amis du jardin botanique de Montréal) et… Sentier Chasse et pêche. Comme quoi, la nature, on en mange !

Formation de chasse à l’orignal

La fin de semaine dernière, j’ai assisté à la formation de chasse à l’orignal de Michel Therrien à la Pourvoirie Waban-Aki.

Pourvoirie Waban-Aki

Formation de chasse à l’orignal de Michel Terrien à la Pourvoirie Waban-Aki

La journée a débutée autour d’un feu de camp sur les berges du Lac Dépôt – parfait pour nous mettre dans l’ambiance. Entrecoupées d’histoires et d’anecdotes, Michel a su livrer une formation intéressante et pertinente – même pour les chasseurs déjà expérimentés. Voici quelques éléments pris au hazard de mes copieuses notes :
– L’orignal a une bonne vision et un excellent ouï (tympan 27 fois plus gros que le notre)
– La période du rut se déroule (dans 95% des cas) entre le 25 septembre et le 4 octobre (en fait, la durée de la clarté dicte le début et la fin de la période)
– Il est important de « câller » le bon son au bon moment et d’agrémenter les appels de bruits naturels (bruissement de feuillage avec un panache)
– Après le rut, l’appel de la femelle en détresse est une bonne stratégie car un buck mature pourra venir vérifier
– L’orignal ne supporte pas une température ambiante supérieure à 19 degrés celsius – il se réfugiera à l’ombre ou dans l’eau. Il mue 2 fois l’an, au printemps et à la fin août pour son poil d’hiver
– Vu sa masse, il tente toujours de minimiser ses efforts énergétiques – sa survie dépend de sa conservation d’énergie
– Après le rut, il vise surtout se gaver en préparation pour l’hiver – il faut viser les territoires propices (buchers ayant des arbustes de 2 mètres de haut: du cerisier, du tremble ou du sapin)
– Il est utile de conserver la cloche de l’orignal (sa «barbiche») car elle sert à répandre ses odeurs (tout comme l’urine de sa vessie)
Christian Dussault est un biologiste ayant effectué une analyse approfondie du comportement de l’orignal – et surtout ses déplacements.
– L’orignal n’aime pas être à découvert le jour et fréquente l’ornée de la forêt à proximité des lieux où il se nourrit
– Il faut comprendre la morphologie de son territoire de chasse ainsi que le biotope – il faut penser comme un orignal (points d’entré et de sortie, nourriture, visibilité, etc.)
– Il faut se familiariser avec son arme à feu et les positions de tir pour être prêt lorsque l’opportunité se pointe
– Côté équipement, un GPS est très utile, surtout après la tombée du jour (Garmin série «CX» recommandé); prévoir des bandeaux indicateurs (flags) – et en poser un sur la baril de son fusil pour voir le vent; un couteau et une petite scie pliante (pour construire une cache de fortune); un «thermocel» pour chasser les moustiques (pas à l’automne quand même, mais c’est utile le reste de l’été!)
Ce n’est qu’un aperçu – qui ne remplace en rien le cours lui-même. En tant que néophyte, je vous la recommande fortement !

Pour des photos et vidéos de nature, voir le site du photographe Philippe Henry et les portails suivants sur l’Orignal : Chasse Québec ; Sentier Chasse & Pêche ; Aventure Chasse et Pêche.

Page du carnet de Louis Nicolas, qu’il consigna lors de son séjour en Nouvelle France de 1664 à 1675.Page du carnet de Louis Nicolas, qu’il consigna lors de son séjour en Nouvelle France de 1664 à 1675 [source: Bibliothèque et Archives Canada]

Manger en forêt

Le temps mossade à Montréal me fait rêver à la forêt québécoise, remplie de neige et de plaisirs de plein-air.

Ma destination favorite sans contredit est la Pourvoirie Waban-Aki. En plus de la chasse et le pêche à la truite, on peut y trouver une multitude de produits naturels – comme le montre ces bleuets du mois d’août.

D’ailleurs, ce billet récent montre quelques pistes pour trouver des aliments commestibles en forêt.