1 livre d’orignal haché
1 livre de porc haché
1 oignon haché finement
2 oeufs
3/4 tasse de chapelure
1/2 tasse de canneberges fraîches (au goût)
1 c. soupe de romarin frais
Sel et poivre au goût
Nous avons retiré les oeufs (allergies dans la maison) pour les remplacer par plus de chapelure et de l’huile. On a mis des pommes au lieu des canneberges car on est en train de faire cette recette de ketchup aux canneberges (qui remplit notre cuisine d’une odeur incroyable) et on manque déja de canneberges !
J’ai toujours eu des commentaires positifs d’Himbeault Gibier et je dois avouer être très satisfait de leur avoir confié mon orignal. Petits paquets scellés sous vide et tous identifiés, pièces déjà divisées entre chasseurs et une équipe sympathique a tout pour plaire !
Nous avons acheté une boîte ou un coffre de rangement pour le toit de notre automobile dès la naissance de notre 2e fille. Avoir su qu’il y avait une entreprise locale qui construisait de tels produits, nous aurions opté pour eux ! Ils produisent à Salaberry-de-Valleyfield et il est possible d’y aller directement pour acheter leurs produits.
J’espère que j’ai été un bon garçon cette année. Voici ma liste de cadeaux « officielle » pour Noël. Il faut dire que, de tous ces items, il y en a réellement deux que je ne risque pas de m’acheter de toute façon : la radio à manivelle et la montre Seiko 5 (voir en gras plus bas). Tous les autres items sont des trucs dont j’ai besoin alors ce n’est qu’une question de temps avant que j’aille me les chercher. La montre et la radio sont très cool, mais pas essentielles… donc un excellent choix de cadeau 😉
Aussi, j’aime bien le style de la montre Automatique Seiko 5 avec bracelet en nylon noir. J’ai une autre montre avec un bracelet en métal mais mes boutons de manchette frottent dessus lors de la chasse et ça fait du bruit… en plus, la Seiko 5 ne nécessite pas de batteries car elle utilise l’énergie cinétique du poignet pour se remonter.
Un des membres de notre groupe de chasse nous a fait la surprise d’acquérir cette carte pour notre zone de chasse à l’orignal à la Pourvoirie Waban-Aki (ces cartes existent depuis la fin de l’été 2013). Je n’avais pas entendu parlé de ces cartes, malgré que Michel Breton ait publié un article à leur sujet dans une des revues de chasse québécoise (je n’arrive pas à trouver sur Internet et ma mémoire fait défaut). La voici sur notre table juste avant le souper :
La Carte IQHO de Michel Breton et du site macarte.ca
(Constatez aussi que le merveilleux livre L’orignal, son milieu, sa biologie, sa chasse – Réalisé par Michel Breton, Denis Harvey et Robert Joyal nous a suivi dans le bois)
Je dois avouer que cette carte a su orienter nos stratégies de chasse, nous avons pu compter sur les informations y figurant pour maximiser nos interactions avec les orignaux. Par exemple, la plupart des interactions (appels et rencontres) ainsi que notre butin final se trouvaient soit à l’intérieur des zones colorées, soit à proximité. Nous avons pris pour acquis que les orignaux s’y trouvaient pour travailler en équipe pour envoyer des chasseurs, de bon vent, en chasse fine et de positionner d’autres à l’affut à des endroits propices si jamais les bêtes tentaient de s’esquiver.
Il s’agit d’un outil intelligent : bâtir sur ses talents de chasseurs avec une information simple à comprendre et de qualité. Je tiens à remercier Mr. Breton pour cet excellent outil !
Ceci dit, je me permets (humblement !) certains commentaires afin d’améliorer l’expérience de ces cartes. Je n’en ai que trois, à prendre ou à laisser.
Les bûchers
Une carte est un document truffé d’information. Visuelle, des icônes, tracés et couleurs permettent d’appréhender les lieux. Écrite, les balises, échelles et index offrent une couche supplémentaire. Tactile, le support papier permet de noter des observations supplémentaires (par exemple, nous utilisons un marqueur pour ajouter des détails sur notre carte plastifiée).
Une information intéressante à ajouter serait les bûchers. Oui, je sais, j’ai tellement parcouru ma zone que je pourrai probablement la tracer sur papier à la main levée. Mais tous les chasseurs n’ont pas la même capacité spatio-temporelle. Aussi, en pleine action (que ce soit lors de conversations animées et bien arrosées au chalet sur notre stratégie du lendemain ou lors du lunch mêlant fatigue, humidité et faible taux sanguin de caféine etsucre), il nous arrive de ne pas avoir tous la même vision du territoire.
Ainsi, une humble suggestion serait d’indiquer avec un code de couleur autre les bûchers sur la carte (le jaune par exemple). Alternativement, simplement les indiquer avec une ligne hachurée… L’avantage de la couleur serait de pouvoir indiquer l’âge du bûcher avec une teinte plus profonde pour les jeunes bûchers. Alternativement, le tracé permet d’éviter de surcharger la carte d’information chromatique. Dans les deux cas, l’ajout de l’emplacement des bûchers peut constituer une information pertinente qui agrémenterai bien l’utilité de la carte lors de la chasse.
(Aussi, il fait dire que la forêt pousse et les compagnies forestières coupent – il y a un intérêt commercial à ajouter une information temporelle sur les cartes : plus une carte chargée d’information temporelle vieillit, plus les chasseurs vont vouloir la remplacer)
Penser en groupe
L’orignal est un gros mammifère et de mémoire d’homme, on le chasse en groupe. Avoir une seule carte c’est déjà bien, mais en avoir plusieurs copies, c’est excellent. J’invite JLC Géomatique à considérer offrir plusieurs copies de la carte lors de l’achat. Par exemple :
«Achetez une carte IQHO plastifiée et obtenez 4 copies en format « lettre » pour la modique somme supplémentaire de X$.» ou
« Ajoutez une autre copie plastifiée de votre carte pour 50% de plus !»
L’idée est de reconnaître que les chasseurs sont en groupe et que de toute façon, la carte risque d’avoir un rendez-vous avec une photocopieuse. Personnellement, je préfère payer (pas trop cher quand même) un peu plus que le prix de la photocopie pour avoir une version de meilleure qualité. En économie, on appelle ça offrir un bien au coût marginal de production pour une offre en bouquet (ou «bundle» en anglais). On bonifie la transaction auprès d’un client avec un ajout de biens complémentaires dont il a besoin afin de mousser les revenus. Encore ici, j’ai mon chapeau de capitaliste crapuleux mais, je serai prêt à payer pour ça !
Penser au coton
Dans la même lignée que le point précédent, je propose humblement à JLC Géomatique d’offrir des versions imprimée sur coton de leur carte. Pourquoi ? Je ne voudrais pas avoir à ouvrir une carte, plastifiée ou non, en contexte de chasse, c’est trop bruyant. Plier, déplier, scritch, scroutch…
J’ai souvenir d’avoir écouter un documentaire sur les pilotes de bombardiers alliés lors de la 2e guerre mondiale : on leur donnait une carte en soie de l’Allemagne afin qu’ils puissent tenter de se sauver si jamais leur avion était abattu. Pourquoi en soie ? Car c’est silencieux.
Il est très simple d’imprimer des photos directement sur du coton (la soie, c’est un peu cher) pour un effet similaire. Par exemple, un gros mouchoir ou un bandeau de coton blanc ne coûte presque rien, se plie facilement dans une poche et confère une sûreté de plus que le bon vieux GPS.
Encore ici, n’importe qui peut apporter sa carte chez son fournisseur de photocopies et demander de l’imprimer sur un gros mouchoir… mais je préfèrerai l’obtenir directement de JLC Géomatique pour que ça soit bien fait… imaginez : commandez une carte IQHO plastifiée et obtenez 4 copies sur coton pour 39.95$ de plus ! J’achète…
Il faut dire qe chercher en anglais permet de trouver plus de résultats, donc on parle de gut hook pour désigner le crochet d’un couteau d’éviscératio et de field dress l’acte de débiter un gibier dans le bois.