Sans feu, il n’y a pas vie. Et pour les banlieusards en quête de passes-temps excitants, sans feu, il n’y a pas de plaisir. Un jour, je partagerai avec vous les règles officielles de la pétoncle ultime, qui se joue avec du feu, mais en attendant, je vous propose un petit survol de trois hobbies brûlants.
Je rêve secrètement depuis longtemps de travailler le verre. Pas nécessairement de faire des vitraux (comme ces cours du magasin Studio de verre) mais sa version plus embrasé : souffler du verre liquide. J’ai vu une pub d’Espace verre dans Le Devoir il y a longtemps et je regrette de ne pas m’y avoir mis avant d’avoir les enfants… Il y a aussi le programme plus complet en verre du Cégep du vieuxquand j’aurai vraiment du temps.
Du verre on passe au fer : les Forges de Montréal offrent initiations et formations en plus d’un programme plus complet. Pour un aperçu, voir leur site Youtube et cet article de La Presse. Pour trouver d’autres sources, voir la liste des ferronneries artisanales dans La Toile du Québec ou la liste des artisans québécois qui travaillent les métaux (site du Conseil des métiers d’art).
Tiens, je me demande quelle est la règlementation municipale en ce qui concerne l’établissement d’une forge dans mon jardin… peut-être en attenant, voici une troisième option ardente.
Qui dit brûler dit feu mais aussi produits chimiques. Quiconque a vu le film (ou lu le livre!) Fight Club en sait quelque chose. Ainsi, faire son propre savon peut titiller son apothicaire en herbe. À Montréal encore, la Coop Coco propose des formations et produits pour confectionner son propre savon. Malgré mes recherches, leur site ne contient pas la liste des règlements des arènes clandestines de combat à main nues… ça doit être dans l’espace du site pour les membres.
Sérieusement, je viens de m’abonner au blogue Savon populaire, qui a l’air d’être de la même gang que Coop coco… Je rêve de trouver un savon fait local avec des ingrédients du Québec. En fait, j’ai acheté un savon shampoing mystérieux à l’arôme de «cèdre» pour gérer mes odeurs lors de la chasse mais j’aurai préféré quelque chose de plus… sûr. Tiens, un savon ou shampoing de sapin baumier… à ajouter sur ma liste de choses à apprendre à faire avant de mourir.